Les saints et les diables savent
Tel un aigle guettant sa proie,
Du haut d’une montagne pelée,
J’entends ma puissante voix
Retentir, en coiffant les vallées,
Les plaines, les gorges et les groies,
Pour s’enterrer dans ta royauté.
Tel un fou, je me demandais
Souvent si mes mains pourraient
Contenir cette sève, qui débordait
De tes seins, douce, elle captivait
Toutes mes sensations et inondait
Mon esprit paralysé, pour l’aviver.
Les saints et les diables savent,
Que j’aime admirer les étoiles
Jalouses d’une lune, qui se détache
Du ciel et fait vibrer les poils
De mes paupières par une avalanche
De lumière montrant son exploit.
Dad Allaoua