L’aigle se déplume
Bientôt, sous la clarté de la lune
Tu te réjouiras de la liberté,
Le shogoun s’isole dans sa turne
Savourer le voile de l’obscurité,
Qui cachera sans vergogne
Les séquelles de ses atrocités.
Perché sur un rocher l’aigle reste
Isolé, l’âge a dérobé ses plumes,
Inquiet, il observe la fête,
Se déroulant avec les flammes
Qui vont consumer les ailes
Ayant fait couler des larmes.
Incapable de voler, les ennuis
Le cernent, il perd ses attributs
Les lièvres peuvent sortir la nuit
Danser dans une vaste étendue
Car l’ange de la mélancolie
A été sournoisement pendu.
Dad Allaoua