Quand le soir ferme son huis

Quand le soir ferme son huis,
Clôt sa porte invisible
Pour filtrer la poussière,
Impalpable manteau gris.

Quand le soir a recueilli
Le dernier feu du soleil,
Effacé tous les nuages,
Et interrompu les bruits.

Alors peut surgir la nuit
Depuis ses recoins secrets,
Des bouches entrouvertes,
Et de regards d'insomnie.

Et la nuit survient ainsi,
Comme cette fumée bleue
Brouillard de cigarette,
S'élevant en infinis.

Quand la nuit se fait oubli,
le temps se fige un instant,
Puisqu'elle fait renaître
Le désir qui éblouit.

Galia

La nuit comme exutoire et qui chasse l´impur pour se vouer à la seule renaissance du désir. Un délice de lecture.

La nuit et ses mystères...Merci Galia pour cette belle lecture.

J'aime cette image de la nuit qui tombe sur nos pensées, et même si elle est longue quand Morphée ne nous kidnappe pas, elle reste tellement mystérieuse quand les pensées s'ouvrent aux désirs comme un rêve éveillé.
J'aime la nuit...et ses inspirations...

Bisous ma tite Galia...

Alan

Je me glisse volontiers avant que l'huis ne se ferme pour entrer dans cet "autre monde" intime qu'est la nuit !

Jolie lecture !

Bises