Dans la solitude, j’étends l’esprit
Aux bords d’une rivière où coule
Une eau paisible, loin de la ville
Où les êtres pressés et stressés
Défilent dans l’ombre des pensées
Obscures, sinueuses et douteuses
Je récupère mon âme capricieuse.
Loin des lois que l’ignorant déifie
Je reste seul avec l’âme rebelle
Méditer et revoir la philosophie
Me gardant des dérives accidentelles
En restant dans un champ fleuri
Savourer cet amour universel.
Dans la solitude, j’étends l’esprit
Au-delà de l’horizon, en resserrant
Mes envies je retrouverai l’euphorie
Dans la sérénité d’un ciel brillant
Où les étoiles donnaient la survie
à cette nature au destin oscillant.
Dad Allaoua