J’évite d’être un maillon dans ta chaîne
J’évite d’être un maillon dans ta chaîne
Toi qui puises des malheurs des autres
La force qui tourne la roue de la haine
Dans l’effusion du sang sans être
Dérangé par ce mal qui te passionne
Ou par ces pleurs troublant le bien-être.
Un vent doux ouvre mes paupières,
Me délivre et me donne des ailes
Par des flots continues de lumière,
Qui éveillent les esprits et interpellent
Les aveugles à embrasser l’éclaircie,
Qui le réveille du profond sommeil.
Heureux, je me laisse souvent planer
Sur ce spectre majestueux et eternel,
Qui libère mes idées avec amabilité
Sous l’éclat et la douceur d’un soleil,
Qui rayonne dans les cœurs des oubliés
Pour donner à la vie son goût de miel.
Si souvent cette liberté aimée ignorait
La douceur, qu’on sentait dans ce feu
Doux, qui excitait le désir et desserrait
Les envies, je traverserai la mer bleue
Sur un mystérieux bateau à voiles déchirées
Pour dire, sans elle, on doit affûter l’épieu.
J’aime sentir ce vent léger effacer
De ma mémoire ces images floues,
S’agitant dans le fond de mes pensées
En espérant voir, ceux qui bafouent
L’innocence avec des actes insensés
Dans les dédales obscurs d’un trou.
Dad Allaoua