Je perçois en ton cœur la tristesse
Et un pleur si profond te condamne,
Que même si tu souris, tes larmes
Au bord de ton âme se déversent.
Tu évites ton reflet au miroir
Ne pouvant affronter ton image,
L’instant s’est figé en un mirage,
Le temps s’est arrêté en ton regard.
Des cendres de douleur et désespoir
Te plongent au plus profond de l’enfer
Où il n’y a d’anges qui n’aient souffert
Et dont le sort ultime est déchoir.
Ton chemin ne te mène nulle part,
-Mais dis-moi de quoi donc as-tu si peur ?
Ne vois-tu pas tes ailes de blancheur ?
Prends ton envol, il n’est jamais trop tard.
Il est temps de goûter un autre miel,
Ne te cache plus du miroir d’hier,
Car tu brûleras peut-être aux enfers
Mais aujourd’hui repeins un nouveau ciel.
Galia