Un jour, un éveil

Souvenez-vous madame cette aube qui frissonne
Où, à peine éveillés, nous voyons les aurores,
Blanches et précieuses, patientant à nos stores
Durant qu´au ciel d´un lit semble dormir l´automne.

Les draps chauds du matin sentent bon votre corps,
Froissés de nos ardeurs, défaits par tous ces gestes
Qui brodèrent la nuit où s´en vinrent, célestes,
S´emmêler des soupirs au fil de nos accords.

Vous êtes belle nue, accueillante et offerte
Comme une île de rêve, en son vent créatif,
Aux sublimes reliefs dont je me veux captif
Autant qu´aventurier tout à sa découverte.

Souvenez-vous madame, cette aube nous fredonne
Qu´encore émerveillés, nous laissons les aurores
Franches et malicieuses s´immiscer sous nos stores,
Voulant qu´ au ciel d´un lit votre grâce rayonne.

Tadamadon

que j'aime ce réveil poétique si frais de la chaleur de cette nuit...
amitié poétique

C'est tout à fait superbe!

Amitiés

Alain Girard

Tout me plait dans ces mots là. La grâce des images et de l'amant...
tout y est amour, respect, admiration, découverte, désir, plaisir....
Bref...tout est comme nous vous aimons messieurs lorsque vous aimez
Bisous

Souvenir si vivant qu'il en devient ce présent éternel qui fait que le temps s'arrête et....
oui...je me souviens...sourire...
:fleurs:

L'intime d'une nuit dévoilé sous des mots pleins de pudeur et cette faculté à peindre l'image qui éblouit le lecteur, ici pour moi :

Les draps chauds du matin sentent bon votre corps,
Froissés de nos ardeurs, défaits par tous ces gestes
Qui brodèrent la nuit où s´en vinrent, célestes,
S´emmêler des soupirs au fil de nos accords.

Troooop beau.