En moi, ta lyre secrète sonne,
Dés que je traversais le seuil
De ta porte, ton superbe accueil
Apaisait tous mes maux cruels
Et immobilisait les ailes
D’un esprit perdant son duel
Sous la lumière de ton carcel.
En moi, ta lyre secrète sonne,
Quand sur ton fauteuil je m’allonge,
Toutes les douleurs s’endorment
Je me sens planer dans un songe
Entre les cieux et la flamme qu’allume
Dans mon cœur tes louanges.
Quand mes yeux sur toi se posent
Et mon cœur par la délicatesse
Et la douceur de tes gestes dépose
Les armes, aux pieds de ta joliesse
Je renonce à tout ce qui compose
La vie en dehors de ta tendresse.
De tes lèvres fines et mouillées,
Se diffusait un parfum si raffiné
Que mon corps fut anesthésié
Et ma désolation fut châtiée
Par l’attirance, que j’ai senti
Vers ton âme innocente et fleurie.
Je sais ! Que tu me lises toujours !
Ton esprit s’est habitué à trouver
Dans mes écrits le bonheur du jour,
Dans ma sincérité la quiétude rêvée
Déloge toutes les épines autour
De la voie, qui t’amène à la félicité.
Dad Allaoua