Je bannis la complainte de cette autre ou la mienne,
Il ne m´est pas d´absinthe ou folie qui tienne
Quand m´approche la crainte qui se veut être sienne
Qu´elle soit cette sainte, faussement tragédienne.
Je sais trop le mensonge qui se veut vérité
Et qui prive tout songe de son éternité
Comme lierre qui longe ce mur de vanité
Au salpêtre qui ronge toute sincérité.
Et que mon temps la lasse, je ne me prétends guère !
Qu´elle ne perde sa face ! Que je ne sois vulgaire !
Tout va et vient qui passe, que demain soit naguère
Sans qu´il reste une trace de cette drôle de guerre.
Car chacun a sa route où vont les solitudes
Quand se dispute joute des sales habitudes
Qui se font clefs de voûte de ces désuétudes
Où se mêlent le doute et tristes attitudes.
Tadamadon