Mille effluves m´étant écloses de la rose
Portent encor senteurs de choses que je n´ose
Par actes exquis où chérissent et se glissent
Vos regards en les miens, complices qui bruissent.
Et mes songes s´en parent , subsistants et constants
Comme si vous étiez contretemps aux instants,
Quand ce tempo n´est plus que disgrâce en la grâce
De secondes où rien des traces ne s´efface.
J´aime de vous ce lieu qui trop sage s´engage
Au quiet plaisir d´un temps au langage sans rage
Qui nous dit l´importance du tourment où ne ment
Que ce qui vous est laid au moment du serment.
Ô ! Sublime poète, que vous m´êtes au faîte
De ce chêne où votre art est prophète et de quête !
L´ âme s´y autorise une trêve si brève
Que ce que l´on y puise en est sève du rêve.
Tadamadon