D´un pudique adieu

Je rêve cet ailleurs où tu m´attends l´enfant,
D´un immense regard et radieux sourire
Qu´allègre tu déposes telle biche à son faon
Quand soleil est du monde ce matin qui s´étire.

Et tu t´en viens vers moi, innocent et léger
Comme un sang qui voyage en sa plus noble veine
Et te faisant alors le prince et le berger
D´un empire en juillet où l´épi naît à peine.

De ton âme s´envolent ces étonnants oiseaux,
Cocotes de papier que ton rire a muées
En ailées Amours qu´accueillent des roseaux
Et joncs où elles viennent m´atteindre par nuées.

Ta pâleur n´a d´égal que ce drap qui te couvre
Et tu t´en vas tranquille au son de l´oliphant
Qu´un bel ange sublime afin que son chant t´ouvre
Cet ailleurs que je rêve, où tu m´attends l´enfant.

Tadamadon

j'ai frissonné à te lire, me suis dit que je choisirais les vers que je préférais...
finalement tout est superbe !

je reviendrai te lire

Croyons en cet ailleurs, ou faisons comme si , puisque en lui est l'espoir d'un revoir.


. :fleurs:

Comme j'envie parfois celui qui a encore l'espoir d'un après....Et quand l'espoir est écrit avec de si jolis et doux mots....on aimerait d'autant plus se laisser convaincre...mais...