À tes yeux je serai le fluide…
Ô terre ! peux-tu contenir le bal
Que j’offre à ma déesse aimée ?
Je suis un évadé du carnaval
De Rio, avec un cœur enflammé
J’écoute le son d’une cymbale
Qui m’avait beaucoup charmé.
Tu es trop petite pour abriter
Une fête où le feu d’artifices
Brouilleront le chemin des astres
Et écriront son non sur l’édifice
Beau et magique que je lui offre
Pour préparer un lit solide.
À tes yeux je serai le fluide
Que tu sentes s’écouler dans tes veines,
Pour détendre ton esprit rigide
Qui rendait ta saveur vaine
Et ne plus entendre les dires
D’un cœur ivre qui t’ambitionne.
Dad Allaoua