C’était un brouillard épais , opaque et lourd
Dans lequel j’avançais, aveugle et angoissée
Un monde étrangement vide ou seul le bruit sourd
Des battements de mon cœur venait y troubler
Ce silence étrange, à nul autre pareil
Qui m’enveloppait telle une couverture
Et semblant là ,vouloir me pousser au sommeil
Plutôt que de trouver le chemin, l’ouverture.
Et je n’avais ni froid , ni chaud, mais juste en moi
Ce besoin , cette envie d’écarter ce rideau blanc
Avec l’espoir toujours plus grand et cette foi
Que c’était toi que je trouverais, là, devant………
Et je criais ton nom dans ce vide infini
Mes mains à l’horizon ne touchant que le vide
Me risquant peu à peu à des pas imprécis
Dans ma quête de toi, soudain plus intrépide.
Et puis ce fut la chute qui n’en finissait pas
Et je hurlais alors sans qu’aucun son ne sorte
Pour m’éveiller tremblante et nichée dans tes bras
Attendant à nouveau que le sommeil m’emporte.