Un souffle caresse mon visage
Sous ce ciel frémissant s’entrecroisent
Nos pensées de plume sans ambages.
À l’encre bleue les mots s’apprivoisent.
Entre deux vers à la lisière du temps
L’ombre captive s’efface pour nos ailleurs.
Les arcanes du poète je les entends
Âme nue , glissant dans sa langueur.
La nuit s’offre un rai de lumière,
M'invite au promenoir de tes rêves
Tous ces mots insoumis dans le désert
Au regard de la vie , enfin s’élèvent.
Il n’y a plus ces vents mauvais.
L’accalmie se veut d’une rose
En quête d’absolu le cœur se dévêt.
Clair-obscur d’une métamorphose
4 décembre 2010 DR