De mortes saisons
En mortes saisons
S'écoule une vie
A l'école de la survie
Existence bancale
D'un mal incurable
Ce trou d'écriture
Rempli de tes fêlures
D'une âme en sursis
D'adolescente transie
D'une émotion violente
Du bleu de l'épouvante
De mortes saisons
En mortes saisons
Un long fleuve de peines
Coule en tes veines
Aux entrelacs du sommeil
Ta plume est sans pareille
T'es un vrai bouquet de nerfs
Un ange au plumage de fer
Au rasoir de l'espoir
Saigne ton miroir
L'équilibre sur terre
Au précipice du mystère
De mortes saisons
En mortes saisons
Tous les cris de ta violence
Fragmentent tes silences.
Gavroche.