Au doux de l´incarnat (par l´oeil d´Alodis)

Un poète git là dans sa mort éternelle
Sous ce tapis de feuilles qu´on trouve à la tonnelle
Aux heures où le bien-être se boit comme il se chante
Mais où rien ne s´éteint ni ne nous désenchante.

Et l´aile de la muse, à l´instant vespéral
Où le soleil s´en vient à l´horizon floral,
Lui offre cette plume en guise d´effigie
Dans la grâce des prêtres qui donnent l´eulogie.

A ce temps de regard que mon œil éternise
Et porte avec allant à mon âme conquise
Se mêle une musique que j´entends en silence
Que je crois oraison goûtant à l´excellence

L´eucharistique instant réfute la neuvaine
Car il est de ces rêves où la prière est vaine
Quand par feuilles et plume tout devient solennel
Et que même gisant l´aède est éternel.

Tadamadon

regards partagés. J'aime ces instants où les plumes se croisent, différentes mais animées par le même amour des mots
Je vous embrasse

Et quand maitre kendor

Par ses mots alléchés

Nous offre comme de l'Or

Le fond de ses pensées

Sur des rimes éternelles

Comme la plainte d'une muse

Je lis de mes prunelles

Un plaisir qui ne s'use...

T'es kro fort mon kendoritos !!!

salut l'ami ou bien doit je vous appeler maître ?

A chacun son odyssée ...........

A relire pour bien apprécier...

J'aime particulièrement ce passage:


"A ce temps de regard que mon œil éternise
Et porte avec allant à mon âme conquise
Se mêle une musique que j´entends en silence
Que je crois oraison goûtant à l´excellence"