Photo en partage - Photo d'Alodis

L'encre rouge - Dyane

A la sève des feuilles
De la vigne vierge
S’est abreuvée ma plume,
Elle écrit des mots rouges
Dans un beau dégradé
De l’oranger au bordeaux
Du safran au vermillon.
Reflets de passions
Les vers s’accrochent
Au lissé du papier.

Pas de rime,
Pas de serment
Mais un si bel avenir
D’un éveil en devenir.
La promesse ne se fait
Qu’à la larme du temps.

L’encre,
Larme douce et rouge
Déposée en fines mèches
Sur mes cheveux blonds
Ecrit la douceur de l’espoir.



Au doux de l´incarnat - Kendor

Un poète git là dans sa mort éternelle
Sous ce tapis de feuilles qu´on trouve à la tonnelle
Aux heures où le bien-être se boit comme il se chante
Mais où rien ne s´éteint ni ne nous désenchante.

Et l´aile de la muse, à l´instant vespéral
Où le soleil s´en vient à l´horizon floral,
Lui offre cette plume en guise d´effigie
Dans la grâce des prêtres qui donnent l´eulogie.

A ce temps de regard que mon œil éternise
Et porte avec allant à mon âme conquise
Se mêle une musique que j´entends en silence
Que je crois oraison goûtant à l´excellence

L´eucharistique instant réfute la neuvaine
Car il est de ces rêves où la prière est vaine
Quand par feuilles et plume tout devient solennel
Et que même gisant l´aède est éternel.

Tadamadon



un clin d'oeil à Nougaro - Dreaming

J’ai posé ma plume c’est une plume d’ange
Je l’ai posé ici amie des feuilles rousses
De la vigne d’automne tu diras c’est étrange
Il va bien s’enrhumer mais l’idée est si douce

Mais l’idée est si douce on peut la partager
J’ai posé ma plume c’est une plume d’ange
Dans le lit de la vigne avant de voyager
J’attendrai souriant les prochaines vendanges

Et si la vigne est vierge et si l’hiver se venge
Le vent emportant tout dans un éclat moqueur
J’ai posé ma plume c’est une plume d’ange
Parmi les feuilles rousses et j’ai posé mon cœur

Et j’ai posé mon cœur fragile sans rien voler
Tu sais la vérité je ne suis pas un ange
Viens vite me sauver viens pour me consoler
J’ai perdu ma plume c’est une plume d’ange


AMPELOPSIS- Cieldebrune

Une plume légère volait au vent d’Automne
Avant de se poser délicate et friponne
Sur une tapis de feuilles accueillantes et belles
Qui lui firent un lit aux couleurs irréelles .

Et les voila complices et sœurs pour une nuit
Partageant la douceur, d’un instant la magie
Alors qu’au loin discret disparait le soleil
Assombrissant la couverture vermeille.

Et la plume s’endort sur la vigne qui veille
Afin que nul intrus ne trouble le sommeil
De celle qu’elle berce et qui rêve déjà
Tant est douce la nuit , tant sont tendres les bras.

Et la belle éveillée laissera quelques mots
Ecris sur feuille pourpre en un dernier cadeau
Ampélopsis merci, mon amie je m’en vais
Là où le vent m’emporte, jamais ne t’oublierai.


Dans quel sens... - Comte de l'isle abel

une plume rouge sur la feuille
vient frictionner des mots
une plume rouge sur la feuille
s'anbandonne en repos...

une feuille rouge sous la plume
pour recevoir l'echo
une feuille rouge sous la plume
garde en mémoire nos maux

un rouge plume en feuille
se mélange, qu'il est beau
un rouge feuille en plume
synergie et fusion des mots

le rayon de soleil, délicat et chaud
éclaicit l'absurdité de ces propos...
rouge la feuille accueillant la plume



Jolie plume - Aléa

Jolie plume posée là
Toute de rouge tu es vêtue
Comme une cape où tu t'enroule
Dans un cocon plein de lumière

Jolie plume posée là
Toute de rouge tu es vêtue
Devant son œil tu prends la pose
Dans un regard intéressé

Jolie plume posée là
Toute de rouge tu es vêtue
Devenue muse des poètes
Inspiration d'une feuille à l'autre


Feuille rouge - Gavroche

Feuilles rouge
Nervures de sang
L'automne bouge
Feuilles aux vents

Plume blanche vole
A l'encrier des mots
Elle à le beau rôle
A l'envers des journaux

Plume blanche feuilles rouge
L'écriture se fige et tremble
Sur le zinc du bouge
La feuille et la plume s'assemble

Feuille rouge
Tapis d'étang
L'automne bouge
Feuillets aux vents






Fleur d'Ange (grande bergerette) Alodis



Petite plume tombée là,
En délicat accroche-cœur,
Enjôleur,
Portait le rêve de candeur,
D'être fleur,
Mais le vent ne voulait pas.


Le lierre à ces douces prières,
Rougit au vœu de son amie,
Son treillis
Voulût se faire floralies,
Porter vie
A sa fleur d'ange solitaire.


Petite plume tombée là,
En délicat accroche-cœur,
Enjôleur,
Portait le rêve de candeur,
D'être fleur,
Mais le vent ne voulait pas.


Et Zéphyr tournoyait déjà ;
Prenant cavalière à ses heures,
Le danseur
Soufflait au front de la pudeur
L'âme sœur
Des arbres et un lierre en saigna.



Petite plume tombée là,
En délicat accroche-cœur,
Enjôleur,
Portait le rêve de candeur,
D'être fleur,
Mais le vent ne voulait pas.