Regard

Ton regard ne me reconnait pas encore
Et pourtant il me parle.
Il parle à mes yeux
Qui boivent à la source des tiens,
Il parle à mes mains
Soudain maladroites,
Chaudes et un peu moites
Sous le souffle du désir.
Il parle à mon ventre
Qui se tord sous l'envie
Et l'attente de toi.
Il parle à ma bouche
Qui sourit sans rien dire,
A mes lèvres tremblantes
Étreignant le silence et l'Angoisse.
Je pense à toi
Et tout mon corps acquiesce.
Et mon cœur bat plus vite
Ignorant du futur,
Il bat fort, très fort
Et ma gorge se serre
Et mon regard te fixe encore
Indifférent à la foule qui nous entoure.
Il te demande pardon
De vouloir t'aimer déjà,
Et te dit qu'il a mal et froid
Loin de toi.
Je tressaille et j'ai peur.
De ton absence, de ta présence
Toi qui n'est que mon rêve
Toi qui ne m'aimes pas.

Qu'il est triste que ce désir si bien décrit ne trouve ses bras...j'ai aimé cette description fort intime
Amicalement

La douleur des amours non partagées...

"Je tressaille et j'ai peur.
De ton absence, de ta présence"

Je trouve que ces deux vers résument bien ce que l'on ressent dans ces cas-là...

ce sont des poèmes d'il y a 30 ans! mais à l'époque tout çà était vrai. J'ai simplement du retoucher la fin qui n'était plus très cohérente hors contexte.
Je vous remercie les filles. bonne soirée.
Je suis noyée d'email. Donc je viens juste de voir.

Donc vous n´aviez pas même dix ans que déjà ainsi vous pensiez ? Bigre !!! Je taquine, ce fut beau à lire.