LE CHAT

LE CHAT

A travers le trou de la porte,
Il guette la petite souris,
Chut ! pas de bruit.

Mais que le diable l'emporte,
En le voyant, elle s'est enfuit,
Tant pis pour lui !

Il reste là, dressant l'oreille
Oeil aux aguets, pattes à l'affût,
Peine perdue !

Quand soudain, là, tout près, tout proche
Il vit surgir son menu,
Inattendu !

Qui grignotait à toute hâte,
Un bout de parmesan durci,
Bon appétit !

Fini la pelote de laine,
Réservée aux petits chatons,
Non, sans façon !

Minou n'a qu'une idée en tête :
Faire un délicieux gueuleton,
C’est un glouton !

Aussi, il attend en silence,
Que souricette soit repue
Quelle goulue !

Mais las de tant de surveillance
Il s'étira, n'en pouvant plus,
C'est de l'abus !

Puis la moustache frissonnante
Dans un ronron il disparut
Presque vaincu,

Rêvant à une ribambelle
De mille et une petites souris
Rien que pour lui !

Quelle bombance, mais quelle bombance
Se dit notre matou ravi
Tout endormi.

Ignorant qu'à travers le trou,
La souris narguait son minou,
Si doux. . .

Muscade

Me plait bien cette petite histoire où finalement tout finit bien
Souris-sourire
Bisous