Ils me parlaient de toi

je me souviens des vents qui soufflant au hasard
ne parlaient que de toi, du murmure au blizzard,
ce fut la tramontane au bas des pyrénées
qui porta cet accent du sud où tu es née.
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Du royaume d'Espagne arrive l' Autan noir,
il imite la forge au fond d'un laminoir
bravant le Canigou qui dans sa fière allure
s'habille de laitance aux teintes de voilure .
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La brise printanière à l'écouter chanter
nous protégeait des cieux qui voulaient nous hanter.
A l'abri du mistral nous faisions notre couche,
j'ai aimé notre fièvre et ton goût dans ma bouche.
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J'ai vu le préféré de ces jeunes garçons
qui nous suivaient partout, cachés dans les buissons
le Ponant faisait rire en soulevant ta jupe,
il était facétieux, personne n'était dupe.
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Nous aurions pu demain, là bas près de Bali
respirer les parfums, livrés au Suhali,
d'épices d'orient pendant nos promenades
mais Sumatra s'endort loin de nos sérénades.

il est bon de ressentir les vents aux quatre coins de globe

j'ai quand même une préférence même si je suis un enfant du mistral

celui de Bali naissant sur deux océans est de loin le plus agréable

J´aime ces lectures où l´impression dominante est que l´on en voudrait encore mais apprécions, au gré des vents, ce qui nous est offert ici tant le voyage nous est, par ces souffles, un entrain à l´universel.

Un superbe texte aux belles images...Je reviens de Barcelone et tes deux premières strophes ont évoqué en moi de jolis souvenirs...

J'aime le vent fripon

Amicalement

Avez-vous subi des vents force 5/7 ?
Avez-vous vu les quarantiémes rugissants ? Alors vous auriez une autre pensée du vent...

Faut-t-il avoir tout vu pour en parler ? et puis ce ne sont pas ces vents là qui ont retenu l'attention d'Antius..Et même s'il avait choisi d'en parler, il aurait pu aussi leur trouver une certaine beauté, rattachés de beaux instants...qui sait.

L'océan que j'affectionne est pour certains, douceur et pour d'autres l'effroi. Nous sommes tous différents, nous avons tous nos histoires. Les deux hommes qui ont marqué le plus ma vie, mon père et mon grand-père ont eu des destins qui auraient pu les conduire à sans cesse donner l'exemple....conseils...et pourtant leur vraie richesse a bien été de nous laisser découvrir, le monde, leur âme, leur coeur...doucement au fil de nos vies. Attentifs, prêts à nous donner, nous apprendre sans jamais juger.

Donc je réitère j'aime Antius tes vents en la circonstance et les autres...à d'autres moments.....et j'ai haï un instant, une nuit celui qui emporta mon toit....mais il n'a jamais que passer et je l'ai oublié

Bien chère Dyane ! o capito !
Je peux te dire que contrairement à beaucoup de gens j'aime la pluie, ses frissons, son bruit sur la véranda, sa fraîcheur les soirs d'été...

La pluie crépitait sur le toit de la voiture
Elle m'enlaçait de ses bras à demi nus,
Sans gêne ni aucune et vile forfaiture
J'étais ainsi dans un paradis inconnu...

Elle murmurait lentement à mon oreille
Des mots qui me pénétraient dans l'âme,
Me disant que j'étais pour elle pareil
Au chevalier de coeur protégeant sa Dame...

Nous avons connu ces tribulations et ces instants intenses de souffrances et de jouissances, mais, surtout, cette sérénade me manque où s'endort Sumatra...Une seule chose me manque et la solitude me mange tout entier.

J'ai aimé lire ce merveilleux poète.

Amitiés.

Hummmm ton texte est plein de senteurs qui me rappel tellement de choses...

Bien plus belle lecture qu'agréable !!!

Merci pour ces mots antius.

Le Gardien

merci à vous d'avoir été nombreux à apprécier

Très heureuse de retrouver ta plume...

Amicalement