Sur un lit de tendresse, ivre de tous tes sens
Tu arraches à la lune un illustre pouvoir
Dispersant le parfum d'un astre qui dépense
Toute son énergie à combattre le noir
Ton sourire, tes seins s'amusent dans un rêve
Qui sans une pudeur rappellent une contrée
Où les soirées sont douces et prennent la relève
Des trop longues journées vidées de leur beauté
Ta peau n'a nul besoin de ces horribles fards
Elle essaime une fleur d'une essence inconnue
Que le monde aspire comme une potion rare
Hélas tu n'es plus là et je vois, belle dame,
Ta poitrine fière dont les charmes ingénues
Embaument le passé d'une si triste flamme