Indéniable fatalité…
J’ai le regard flouté au travers de mon verre
Le soir pour ignorer le mépris de mes vers.
L’envie dans mes souliers et la tête à l’envers,
Je pris pour oublier que la vie m’indiffère.
Il n’y a de destin
Que la fatalité.
J’ai arrêté de croire à ces bonheurs futiles
Et aux sursauts d’espoir qui me rendent débile.
J’ai perdu tous mes mots qui rimaient sans effort
Quand mon cœur, cet idiot, c’est mis à battre fort.
Il n’y a de chagrin
Que d’espoir emmuré.
J’ai plus la volonté de rêver au printemps
Et ni d’imaginer un hiver sans tourment.
C’est le manque d’envie qui formate nos joies ;
Je pense que la vie trop souvent nous déçoit