Vous flottez sur les soupirs des enfants
Lorsque vous parlez aux peuples de la cime,
Observez sur le miroir brisé vos visages
Et dénombrez sur la pâleur les cris de victimes
Pour bien évaluer votre grandeur sauvage.
Vous portez dans vos esprits la honte
Et le génie des tempêtes, vous inoculez la peste
À l’humanité entière, sans se rendre compte
Des abus et des incompréhensions manifestes.
L’arme des peuples et celle de la sagesse,
À vous les horreurs de la guerre, à eux
La lumière du soleil et l’élan de tendresse
Qui vous rend des misérables gueux.
Vous flottez sur les soupirs des enfants
Sans vous soigner par la pureté de l’aurore
Et sans voir la lueur du soleil couchant
Pour sentir vos cœurs s’enfler d’amour.
Dad Allaoua