Hélas, le passé ne vous rend pas forts!
Je confonds entre le paradis et l’enfer
D’une existence menée par le sort
Dans un monde où les mains de fer
Causent la souffrance et la mort.
Des peuples enfouis dans la passivité
Attendent la fraîcheur d’un vent du nord
Pour se sentir humains et se ressusciter
Dans le brouillard épais qui déshonore.
Hélas, le passé ne vous rend pas forts!
Vous somnolez dans des lits que les contes
Embellissent par la clarté dune aurore
Reflétée sur des visages rougis de honte.
Dommage, les arènes vous font peur!
Impossible de vous saisir! Par les mots
Vous ne pouvez pas franchir les frontières
Floues tracées par l’accord de Sykes-Picot.
Attendez plutôt la deuxième étape!
Vous êtes des peuples sages que les rois
Bénissent, sans tomber dans les vapes,
Vous subissez le sort des ordres et des lois.
Vos pays sont beaucoup plus immenses
Que votre vision, le partage s’avère
Nécessaire, il vous évite la démence
Sénile qui vous change en rêveurs.
Dad Allaoua