Les aigles tournoient au-dessus des têtes
Le soleil n’arrive pas à redonner sa splendeur
Aux âmes sensibles meurtries par la politique
De l’orgueil des hommes cherchant la grandeur
Dans les contes légendaires et mythiques.
Le monde des vivants flotte sur les nuages
De soupirs, il s’embellit de la chair humaine
Et s’épanouit d’actes barbares et sauvages
Faisant bouillir le sang dans les veines.
Les aigles tournoient au-dessus des têtes,
Les visages des peuples reflètent la tristesse,
L’avenir se trace dans la grande salle de fêtes
Par les cerveaux reptiliens de la scélératesse.
La confusion engendre la peur d’avoir froid,
Les lendemains promettent les affres de la soif;
Lorsque le criminel se vante de son exploit
Les éléments de l’univers deviennent agressifs.
Dad Allaoua