L’humanité se perd dans l’océan de misère
L’humanité se perd dans l’océan de misère,
Les soupirs des peuples noircissent le ciel,
Le sang rouge infecte la terre nourricière,
Les ambitions démesurées enfantent le fiel,
La ségrégation raciale provoque les guerres,
Les déserts sont envahis par les anophèles,
Les envies suicidaires animent les querelles,
Le monde devient la jungle de la monocratie
Où, les seigneurs bâtissent les nids d’abeilles
Et la diplomatie pétrolière impose l’autocratie
Impériale qui transgresse les lois universelles
Et enivre les esprits par l’odeur de scaferlati.
Atteints vertement de la maladie de la langue
Bleue, les gens apparaissent en mille habits
En jouant des rôles pour être membre du gang
Et s’intégrer aux colonisateurs de tout acabit
Pour avoir la chance d’applaudir les harangues
Prononcées par les gardiens de brebis
Sans saisir que de l’ombre jaillisse la lumière
Dont l’éblouissement aveugle les prétentieux
Aspirant à mettre en feu les chaumières
Où se cachent des enfants devenus miséreux
Par l’application d’une politique de la canonnière
Qui plonge le monde dans l’abîme ténébreux.
Dad Allaoua