Vous faites parler les morts
Par le silence complice, vous faites
Pleurer le soleil en faisant parler
Les morts pour museler l’alouette
Et incitez les vieux loups à hurler
Dans vos rivages pollués par l’odeur
Des corps brulés par les concepteurs
Du désordre au nom du droit statuaire
Applicable aux seigneurs de guerre ;
Par l’angoisse et l’oisiveté funeste,
Vous perdez la fierté, vous ravivez
Dans les esprits le choc de la défaite
Qui secoue les tombes sans activer
Les neurones sensoriels des cerveaux,
Pour permettre aux gens de percevoir
Dans le sang qui remplit les caniveaux,
Que maintenir la paix reste le devoir
Civique de tous les êtres humains,
Changer le monde en jungle sauvage
Et le souffle des gens en sèche-mains,
Devient la nouvelle forme d’esclavage,
Qui nous ramène à l’obéissance docile
Et aux époques où la férocité native
Ébranlait les cœurs et les sourcils
De ceux qui vivent d’illusions naïves.
Dad Allaoua