On s’égare dans le dédale des appartenances
On s’égare dans le dédale des appartenances,
Sommes-nous véritablement des humains,
Libérés de la prison d’un système de croyances
Qui nous adapte aux gestes du baisemain ?
On est des pions sur l’échiquier mondial
Que le système change au nom de l’université
Sans prendre conscience de l’enjeu crucial
Des prochaines années pour l’entière humanité ;
Sommes-nous maudis par les sages et les fous ?
Nous flottons au vent sans trouver un point
D’appui qui nous aide à résister aux contrecoups
Des évènements, ou à exprimer nos opinions
Sur l’avenir du monde sans craindre ou sentir
La sueur chaude sillonner nos visages rougis
Par la honte terrible qui nous évite de sortir
Confiants et ressuscités de la profonde léthargie
Offensive ; On demeure des morts vivants !
Reconnaissons nos faiblesses sans espérer
Monter au ciel en contant des récits captivants ;
La vie est un mouvement continu, prospérer
Exige de nous un comportement responsable
Qui engendre des actions en accord avec le réel
Sans se couvrir du voile de la lâcheté méprisable,
Ou se perdre dans l’instabilité émotionnelle.
Dad Allaoua