On assiste à une comédie d’horreur
On assiste à une comédie d’horreur
Où les rois offrent un bouquet de jasmin
Aux affameurs des peuples sédentaires
Rongés par l’incertitude du lendemain ;
Ils réaffirment leur fidélité à ceux qui
Aspirent à changer les pays en écoles
Fermées où se forment les harkis
Et se confectionnent les cagoules
Noires que portent les serviteurs
Des serviteurs de la tyrannie mondiale ;
On cherche à découvrir le mystère
Qui engendre le comportement bestial
En nous laissant courber les échines
Pour saluer les concepteurs du système
Qui nous transforment en machines
Supportant l’humiliation suprême ;
Tout se planifie dans un décor ringard
Où les rois offrent des dattes et du lait
Aux maîtres sans lever leurs regards
Au ciel ou admirer le paysage constellé
De pétales de roses qui parfument
La voie commode de la diversification
Sans provoquer l’étincelle qui allume
Le feu intérieur des implosions.
Dad Allaoua