On est des peuples débordants
On est des peuples débordants
De vitalité et de joie, inutile de tenter
De nous induire en erreur par des slogans
Mensongers ou de nous traiter
Comme des bêtes de charge,
Oubliez le passé lointain sans ouvrir
Les livres d’histoire ou croire au mirage
Confus qui vous empêche de sourire
Tendrement pour vous sentir humain
Et embellir vos visages grimaçants
Sans espérer devenir les surhumains
Qui portent des diadèmes éblouissants
En faisant jaillir de leurs yeux pâmés
La flamme dévorante de l’enfer ;
Détournez vos regards enflammés
De nos torches sans manier le fer,
On demeure des peuples pacifiques
Et libres, on refuse toujours d’imiter
La conduite des animaux exotiques
Notre espace est celui de la sociabilité
Qui impose le grand respect mutuel
Et abolit la servitude humiliante
En transmettant l’amour universel
À toutes les populations méfiantes.
Dad Allaoua