Mon arme n’est qu’une plume
Mon arme n’est qu’une plume
Parlante, mon refuge est l’amour
Que l’odeur de jasmin parfume
Et la pureté première de l’aurore
Peint sur le reflet d’un ciel étoilé
Qui illumine mes longues nuits
En démasquant la menace voilée
Et le racisme abject qui détruit
La confiance en l’avenir prospère
De l’humanité ; je ne suis ni ange
Ni démon, je suis un homme fier
Qui écoute le chant de mésange
Et perçois les souffrances muettes
De personnes que l’inconnu paralyse
Par le bruit sinistre des trompettes
Et les regards aiguisés magnétisent ;
J’exprime mes pensées sans porter
De masque livide, je suis un être humain
Libre, je chante la beauté sans redouter
Les ombres furtives ou croire au vilain
Mensonge que les assassins inventent
Et les idiots propagent avec rapidité
Pour prêcher la soumission inconsciente
Des peuples aux tyrans détestés.
Dad Allaoua