J’aime la solitude méditative
J’aime la solitude méditative
Où j’apprends à respecter l’autre
Sans semer la peur maladive
Ou mener les gens au désastre
En oubliant de peindre la beauté
D’une magnifique Algérie forte,
Un pays prospère, où la royauté
Est abolie à jamais et la porte
Du progrès social est ouverte,
Un amour fou me lie à sa nation,
Sa splendeur me rend inerte,
Absorbé par sa contemplation
Je ne peux qu’ancrer dans
L’esprit le serment de fidélité
À la mémoire des martyrs
Sans perdre le souvenir obsédant
Du passé ou écouter les traîtres
Qui aident les ennemis vaincus
Par la sagesse de nos ancêtres ;
Je reste un pacifiste convaincu
Et béat, je puise mes références
De la fraîcheur de novembre,
Mois, où j’ai appris dès l’enfance
À forcer les passages sombres
Sans craindre les avions furtifs
Ou attendre que le ciel me garde
Du danger des criminels impulsifs
Pour vivre une vie pénarde
Et me plier devant les tombes
Des princes éclairés et vertueux
Déchiquetés par les bombes
Dans des carnages affreux.
Dad Allaoua