Je prêche dans un désert aride
Je prêche dans un désert aride
La fraternité et la non-violence
Sans étouffer la voix limpide
Ou rejeter l’appel de clémence
Lancé par les poètes engagés ;
J’avance dans le sable mouvant
Sans reconnaître le danger
Qui obscurcit le soleil levant
Ou percevoir dans les yeux
Fermés et les bouches cousues
Des humains l’avenir radieux
Où on assure l’égalité absolue
Sans s’éloigner de la réalité
Ou trouver la voie du bonheur
Dans les labyrinthes hantés
De la pire injustice séculaire
Qui laisse l’humain utiliser
Les différences pour légitimer
Les inégalités, déstabiliser
Les certitudes et réprimer
Dans le sang les passions
De l’amour et de la liberté
En exigeant la soumission
Aux tueurs patentés
Dad Allaoua