Je n’arrête pas de te louanger
Je n’arrête pas de te louanger,
Belle Algérie, combien je t’aime,
Que Dieu t’éloigne du danger
Avéré de la violence extrême
Qu’engendrent les ennemis
De la vérité qui se contentent
De commettre les pires infamies
Et d’exploiter les mésententes
Pour t’imploser de l’intérieur ;
Je ne cesserai jamais de t’adorer,
Tu es à la fois l’âme tout entière,
Le corps et la lumière dorée
Qui forme mon être, éclaire
Ma voie et me donne la certitude
Ancrée ; Je suis l’oiseau chanteur,
J’atteins toujours la plénitude
De la vie en planant longtemps
Au-dessus du paysage lunaire
Où se propage le parfum exaltant
Qui purifie le sang, les cœurs
Et les âmes des martyrs Algériens
Sans nous revêtir l’apparence
Cousue ou nous briser les liens
De filiations et d’indépendance ;
Je suis un citoyen fier et digne,
Sans être orgueilleux ou hautain,
Je combats l’influence maligne
En inspirant le sentiment humain
Qui enfante l’amour de la patrie
Et donne un sens à mon existence
Sans me tourmenter par la furie
Ou tromper la clairvoyance ;
Algérie, tu restes toujours le soleil
Qui anime mon esprit, me détend
Et féconde les fleurs vermeilles
Qui annoncent le printemps
De ma vie, tu demeures la terre
Nourricière où résonne la voix
Juste, se traquent les tueurs
Et se remettent sur la bonne voie
Les gens égarés dans les labyrinthes
Du mensonge ; Après ma mort,
Cueillez les fleurs de jacinthes
Et sans hésiter, brulez mon corps,
Éparpillez ses cendres légères
Sur le territoire pour vivre encore
Dans chaque parcelle de terre
Sans sentir des cruels remords
Dad Allaoua