Espiègle petit enfant,
dans les rues de Beyrouth,
près des murs, tu vas chantant,
insouciant, tu suis ta route.
Un sourire à tes lèvres s'est figé,
tu fredonnes un refrain sur la liberté,
tu vas sautillant sur le pavé,
le soleil est témoin de ta gaité.
Il fait si beau, tout est serein,
pourtant la guerre n'est pas bien loin
en résonnent encore les combats,
mais toi, tu n'y songes pas.
Espiègle petit enfant,
dans les rues de Beyrouth,
près des murs, tu vas chantant,
insouciant, tu suis ta route.
Tu allais sautillant sur le pavé,
soudain une déflagration, tu t'es écroulé,
reste le souvenir de ce sourire figé,
sur un refrain d'espoir pour la liberté.
L.A 28.02.09