Tout paraît bizarre
Tout paraît bizarre lorsque
Les traîtres hissent le drapeau
Étoilé et d’une voix rauque
Résonnant sous un chapeau
S’adresse à un peuple libre
Qui avait tracé sa voie
Par le sang pur que le sabre
Coula avec le rire sournois
Des contingents tricolores ;
Tout semble étrange quand
Les prévaricateurs implorent
L’ennemi d’imposer le carcan
De la trahison et d’allumer
Le feu de la discorde sans
Goûter la fraîcheur parfumée
Ou exciter l’éclat éblouissant
De la lumière de l’aurore
Pour apprendre à respecter
Les autres, à porter l’amour
À leur pays sans affecter
La tranquillité de la nation
Ou écouter les colonisateurs
Qui assurent la domination
Par la fiction des agitateurs.
Dad Allaoua