J’ouvre la prison mentale
J’évite de mourir dans la prison
Mentale où de garder le silence
De mort qui obscurcit l’horizon
De sens et légitime la violence
Extrême contre des prisonniers
Malheureux entraînés par la roue,
Qu’actionne l’immense sablier
Qui enferme sous les verrous
Les peuples de la terre nourricière ;
Je condamne les agressions racistes
Sans déchaîner la fureur guerrière,
Ou justifier la barbarie fasciste
Par des motifs égoïstes et obscurs,
Qui illustrent l’incompréhension
Grandissante et absolue de la dure
Réalité que vivent les populations
Du monde ; Tout paraît incertain
Et douteux dans cette existence
Précaire où les désirs malsains
Alimentent les rivalités intenses
En développant l’instinct bestial
Qui conduit les humains à l’arène,
Où s’ensevelit la paix mondiale
Et se vendent les âmes sereines.
Dad Allaoua