Pas de deux ( Dyane et Fisherking )

Nos silhouettes
A la croisée des chemins
Du doute obsédant
Et
De l'assurance lascive
Se mouvaient
En une danse sensuelle et intuitive
A l'écoute des stries
Encore à vif
De nos envies.


C’était
Un matin pâle
D’un été
Se mourant.


Comme
En une éclaircie
Qui ne veut s'avouer,
Comme
Un vent doux et léger
Qui vous caresse,
Nos charmes
Si singuliers
Se ré-apprivoisaient.


De silences
En confidences
Intimement tressés,
Nous restions
Soudés
Au noeud de la quête
A frissonner
Sous les doigts
De l'inaccessible étoile
En un nouvel
Espéranto des cœurs
S'interpellant.


Aux creux
De nos yeux clairs,
La confiance déposée
S'embuait
De larmes
A l'acidité brûlante
Du parfum,
Que dégageaient
Nos peaux
A l’agonie du frôler
En nos gestes
Si libérateurs
Des désillusions
Ravalées.


Le temps
Effaçant
Sa course folle
Retenait
Les secondes
A la mécanique ondulatoire
Rouée
De nos épanchements
Laissant
Nos ombres folles
Doucement s’entremêler
Au jeu secret
Des aveux
Libres
De
Déférence.