IL m'arrive parfois de me souvenir.

Il m’arrive parfois de me souvenir

D’un sourire et d’une robe fleurie ;

D’un flamboiement, d’un désir

Que l’ombre ravissait à la prairie.



Que l’ombre ravissait à la prairie

A la saison bénie des marguerites,

Lorsque le jour s’inclinait à la nuit

Et vantait discrètement leurs mérites.



Et vantait discrètement leurs mérites,

T’effeuillant de sa plus ronde caresse ;

Tes seins gorgés de douceurs inédites

Me promettaient les plus folles ivresses.



Me promettaient les plus folles ivresses,

Au chant des plaisirs où chacun s’égare ;

Où le bonheur tombe en délicatesse :

L’amour rompt les amarres, sans crier gare.



Il m’arrive souvent de me souvenir

D’un sourire, d’une robe fleurie,

D’un flamboiement, d’un désir

Que l’ombre ravissait à la prairie.



Que l’ombre ravissait à la prairie,

Telle une âme muette sait souffrir,

Au pas très lent des heures infinies…

Quand la mémoire ne sait plus réunir.



Pierre WATTEBLED- le 18 juillet 2009

Hummmmmmmmmmmmm j'étais passée à côté de celui-ci et pourtant tout en douceur sensuelle
"l'ombre est la mémoire"
Poétiquement tienne

J'imagine bien oui, un couple très âgé sur un banc public, mains réunies... bref comme une image à la Peynet et l'homme déclamanant ses souvenirs à sa Belle.