Il est cet art divin en vous dame de pierre
A l´exquise beauté semblant d´un autre monde
Devant laquelle le temps est tout à sa prière
Qui dit à l´univers l´humanité féconde.
Et quand vous vous ouvrez, s´invite ce silence
Qui offre à un regard ce qu´à l´âme il dérobe,
L´élève et l´illumine en votre nef immense,
Alors, le temps vous pare de sa plus blanche robe.
Au travers des vitraux, le doux regard des cieux,
En parfaite hyménée, dans ses mille couleurs,
Se pose délicat au plaisir de mes yeux
Où s´écrivent des hommes les rêves et douleurs.
Se dressent des colonnes comme de dignité
Durant que sous l´abside la grâce rend au lieu
Ce nécessaire hommage à la féminité
Qui ferait que toujours votre Vierge fut mon dieu.
Je vous laisse paisible, le cœur enrubanné
De la béatitude dont vous l´avez fleuri
Sans qu´il ne soit de peine qui m´aura condamné
Car je sais qu´à mon dos votre ange me sourit.
Tadamadon