Je surnage sur le reflet de ton image
Je surnage sur le reflet de ton image
Dans un monde où je me sens présent
Et absent à la fois, loin d’être le sage
Qui voit et saisit dans cet innocent
Zéphyr les mystères des messages
Que tu écrives souvent sur l’horizon.
Tu es à la fois l’arbre et les feuilles,
Le fruit et la sève, je suis l’écorce,
Sans toi, je serai le mort et le deuil
Qui porte en soi les entorses
Ôtant à mes nuits le sommeil
Et à mon existence les merveilles.
Je serais l’homme impitoyable
Et cruel, qui se rajeunit et vieillit
À la fois, la vie abominable
Perd sa raison dans ce raccourci
Qui mène à une fin détestable
Dans l’amertume et le mépris.
Dad Allaoua