Pour des veines d'or pur le diable acquit nos âmes
Mais sous les coups des dieux un jour nous nous brisâmes.
Nos regrets ont éclos dans un nid de remords
Tu es ma certitude au moins jusqu'à la mort.
Ne compte pas sur moi pour un dernier hommage
Je n'ai jamais aimé un autre à mon image
Et ce regard éteint craché par le miroir
Qui redevient néant quand je suis dans le noir.
Je n'ai jamais cessé peu après ma naissance
D'ébrécher nos accords, notre reconnaissance,
Il en sera ainsi toute l'éternité,
Je ne veux pas de toi dans ma sérénité.
Finiras-tu un jour d'être ce pauvre pitre
Qui n'a dans mon histoire aucun droit au chapître
En gachant mon plaisir quand je fais des envieux,
Ultimes souvenirs pour les matins pluvieux.
Ils effacaient si peu les vents des longues routes
Quand nous errions tout deux le long des champs du doute
Nous aurions pu semer chaque grain hérité
De nos proches aieux épris de vérité.
Evite désormais tes sourires fugaces,
Ces placébos de joie insipides m'agacent.
Il me suffit d'un geste et tu pars en morceaux
Pour sept ans de malheur serait-ce vraiment sot ?