Prends garde, tu substitues ta force en doutes
Ménages- toi, pauvre individu ! Ton cœur brûle
De la jalousie. Ingrat et ténébreux, tu dévoiles
La passion timide et honteuse qui te dévore,
Sa flamme ardente noircit la clarté de l’aurore.
Prends garde, tu substitues ta force en doutes,
Ta défiance devient souffrance, elle électrocute
Ton cœur par des continuelles pulsions haineuses
Que ton esprit libère dans des paroles venimeuses,
Tu te laisses souvent emporté par des bizarreries,
Tu perds sans cesse la certitude, par le mépris
Tu ériges la citadelle de cruauté, ta conduite fade
Te déshabille et t’éloigne de la fierté des aèdes
Sois digne! Chasse la haine de ton triste cœur, toi
Qui s’enivres toujours de l’odeur du sang, vois
Ta grandeur dans la pitié, le remède de la jalousie
Est dans l’amour du prochain et non dans la furie.
Dad Allaoua