J'ai connu un Grand Père resté dans sa maison
Ayant bravé le temps, la vie et les trahisons,
Qui avait dans le coeur et l'esprit des poèmes
Qui chantaient toute sa vie de passion extrême...
Il se rappelait ses amours perdus, ses enfants
Eparpillés aux quatre vents de l'impalpable néant,
Cette guerre où il fut malgré tout vaillant soldat
Cette femme qui fut son épouse mais l'abandonna...
Alors il chantait en creusant sa terre aimée
Que fatalement il dut un jour abandonner,
Il aimait lire, puis ses yeux le lui refusèrent
Alors il sombra Martin et ses veines éclatèrent...
A ne plus pouvoir vivre sa vie de solitaire
Toutes les oranges devinrent amères,
Et fièrement dans la folie de l'âge venant
Il rendit ses armes dans un soleil couchant...
A mon Père...