Ne saura-t´on jamais ce qu´enfante l´amour,
Terrible tendresse de subtile douleur,
Merveille égarée au premier point du jour
Comme rose séchée d´où renaîtrait couleur.
Jamais ne saura-t´on ce que l´amour invente,
Tendresse subtile de douleur possible,
Flêche décochée, qu´il pleuve ou qu´il vente
Et visant notre coeur, sa plus belle cible.
Ce qu´engendre l´amour ainsi ne saura-t´on
Douleur apaisée, tendre subtilité,
Soldat qui périrait au sol de Marathon
Ne faisant de raison rien que futilité.
Non ne saura-t´on pas ce que l´amour prétend,
De l´ultime douleur à prime tendresse,
Sans doute mystère vers lequel l´âme tend
A voiler de l´esprit son ciel de sagesse.
Tadamadon