Un vieux carnet, un coutelas et un soulier
Jonchent le parterre de ce temps dépassé
Où le bel ouvrage jamais ne fut pressé
De toute autre crainte que le voir s´oublier.
Tournaient les pages aux doigts, écornées,
Etincelait lame sur meule qui chantait,
Carde à la semelle, vivace se frottait
D´avant que mauvais temps tua les années.
Un vieux carnet, un coutelas et un soulier
S´en reviennent parfois ravivant ce précieux
Temps d´avant où je pus accrocher à mes yeux,
Un papetier, un remouleur, un cordonnier.
Tadamadon