Un siècle que je déteste profondément
Un siècle que je déteste profondément,
Un temps où, l’amitié n’arrive pas à subsister
Encore face à l’attrait de l’enrichissement
Personnel et à l’extraordinaire duplicité
Qui caractérise bien les créatures de ruse
Et détruit les amitiés particulières et civiques
En transformant constamment la muse
De l’éloquence en muse de danse érotique,
Pour cacher la passion ruineuse qui règne
Dans les cœurs des hommes esclaves, dont
L’envie de grandir bafoue les vertus humaines
Et change la voix sincère en faux bourdons,
Pour endormir les bébés, calmer les esprits
Follets et substitue le respect en haine tenace,
Sans laisser les hommes connaître le mépris
Qui irrite les relations, enfante les rapaces
Nocturnes et trouve sa voie dans l’ombre
De l’infâme trahison sans s’élever vers la lumière,
Ou éviter de se perdre dans des longs palabres,
Pour essayer de puiser de la pureté première
La transparence des décisions et la force
Absolue, nécessaire pour vaincre l’égoïsme
Et assainir les mœurs sans souiller la source
De rayonnement des valeurs d’humanisme.
Dad Allaoua