Comme le vol d'oiseaux qui prend de la hauteur,
Palpitent les voiles en brise saline.
L'air, à fleur d'onde, ride de sa douceur
Le satin bleu de la surface marine.
Le sable doré réverbère la chaleur
Et la brume d'été l'horizon satine,
Puis caresse la peau de sa belle langueur,
Déposant baisers de lèvres cristallines.
Monte en l'espace nuage d'opaline,
Et en souffle d'azur le regard dessine
Un vol de mouettes d'absolue blancheur.
Et dans le calme de ces heures divines,
Des voix résonnent, claires et enfantines,
D'une tendresse qui fait chavirer le coeur.
Galia