Vois dans l’aurore la clarté du jour
De loin, contemple le néant,
Tu constates, que ta vue se perd
Dans un horizon restant béant
Aux esprits demeurant ouvert
À un monde calme et sans péan,
Qui n’accepte pas les revers.
Dans la nuit vrille l’épaisseur
De l’opacité, tu trouves le génie
Substituant le noir par la blancheur,
L’agitation par la sérénité, la furie
Par le calme, ainsi le bonheur
Chassera de ton cœur le mépris.
Vois dans l’aurore la clarté du jour,
Elle efface l’ombre de la nuit,
Saisit la sphère ! Qui fait des tours
Sur elle-même sans faire du bruit,
Tu constates bien et pour toujours
Que chaque plante porte un épi.
Élude de considérer l’aspect
Extérieur des choses, l’humain
Est tel le vase qui reste suspect
Malgré sa brillance, fleur à la main
Voile la conduite d’un cœur infect
Et la malice d’un esprit vilain.
Dad Allaoua