Je t’admire s’enfouir dans l’aurore
Je t’admire s’enfouir dans l’aurore,
Moi, qui te vois dans l’éclat d’or,
Que les rayons du soleil répandent
Sur une nature pure, gourmande
Et bien fraîche par la rosée déposée
Sur une verdure métamorphosée
Par la clarté, qui pénètre dans les fuies
Et libère à jamais les pigeons sans furie,
Hors des cages, loin de la terreur
Ils adorent la beauté qu’abrite la terre,
En s’éloignant de l’être qui les a mis
En prison avec arrogance et mépris,
Heureux, ils se sentent de nouveau
Renaître, libre, ils savourent ce beau
Paysage où l’amour règne sous un soleil
Qui diffuse mille lumières de vermeil.
Dad Allaoua